Engager quelqu’un pour rédiger des textes à votre place, comme pour toute tâche déléguée, représente l’opportunité d’économiser du temps et de l’énergie. Des biens précieux que vous pourrez alors investir dans d’autres missions ! Cependant, externaliser cette tâche présente toujours le risque que cela ne vous convienne pas entièrement, voire pas du tout. Si vous préparez mal le briefing spécifiant vos attentes, vous devrez demander des modifications, effectuer des corrections vous-même, rédiger peut-être d’autres commandes… Sous-traiter vos contenus deviendra alors chronophage et plus fastidieux que productif.
Voici les 3 erreurs à éviter impérativement lorsque vous externaliser la production de contenus.
Erreur n°1 : Externaliser la production de contenu sans briefer correctement votre rédacteur
Si vous souhaitez un texte qui correspond à ce que vous voulez, rien de plus simple : détaillez clairement ce que vous attendez ! Ce que vous auriez vous-même fait, vous devez le faire faire à un autre. Votre briefing de rédaction doit donc être clair et le plus complet possible.
Pour cela, vos consignes devront répondre aux questions suivantes :
- De quel type de contenu s’agit-il (articles de blog, fiches produits, présentation d’une catégorie, etc.) ?
- Sous quel angle le rédacteur doit-il traiter le sujet ? (Prospectif, opérationnel …)
- Quel ton doit-il employer ? (Formel, fun …)
- Quelles informations le texte doit-il obligatoirement transmettre aux lecteurs ?
- Combien de mots ?
- etc.
Ce sont ces données essentielles qui engendrent à la fois le fond et la forme du contenu que vous obtiendrez. Vos consignes doivent permettre au sous-traitant de comprendre ce qui est attendu de lui, et comment il doit travailler le contenu. Sinon, gare aux mauvaises surprises !
Détailler le plan du texte est avantageux à la fois pour vous et pour votre rédacteur. La mission de ce dernier sera facilitée, tandis que vous obtiendrez un texte dont la structure vous convient parfaitement ! Pour encore plus de précision, vous pouvez également notifier quelques idées importantes à reprendre dans chaque partie, ou même imposer des mots-clés.
Astuce : Préparer un modèle que vous réutiliserez pour chaque contenu. Vous gagnerez ainsi de précieuses minutes pour chaque briefing.
Erreur n°2 : Ne pas fournir les principaux mots-clés
Le référencement est important pour les textes publiés sur Internet. Cette optimisation SEO s’opère grâce à des mots-clés bien définis, qui permettront aux moteurs de recherches de classer les contenus et de les positionner dans les résultats de recherches.
Bien que vous déléguiez ce travail, gardez en tête qu’il s’agit de votre texte. Ce que vous attendez de ce texte, c’est donc ce que vous feriez vous-même, voire mieux… Vos souhaits doivent donc être notifiés à la personne sous-traitante. Et celle-ci ne connaît peut-être pas les règles impitoyables du SEO !
Pour ne pas avoir à retravailler tout votre contenu web, désignez les mots-clés que vous souhaitez impérativement voir apparaître dans votre texte. Vous aurez alors la garantie d’un texte optimisé et référencé comme vous le souhaitez. Vous pouvez également détailler le nombre de fois où chaque mot-clé doit être placé (par exemple « entre 1 et 10 fois »). Vous pouvez tout aussi bien spécifier la localisation exacte d’un mot-clé dans le texte (par exemple « à placer dans le premier tiers du texte », ou « les mots-clés peuvent être écrits dans les sous-titres et dans les paragraphes »).
Ne confondez pas mots clés et sémantique
Les mots clés devront être utilisés plusieurs fois afin d’optimiser votre texte sur ce mot précis. Inutile de donner trop de mots clés à votre rédacteur. 1 à 3 suffiront. Votre texte doit être optimisé pour un seul mot-clé ou une seule expression clé. Pas plus !
La sémantique correspond au vocabulaire technique propre au sujet que vous traitez. N’oubliez pas que votre rédacteur n’est probablement pas un expert de votre domaine d’activité. Fournissez-lui le vocabulaire technique.
Vous pouvez également utiliser un outil de scraping de la SERP qui va analyser les mots clés et la sémantique utilisée par les premiers résultats Google.
Erreur n°3 : Externaliser la production de votre contenu sans indiquer des sources de références
Pour écrire son texte, un rédacteur doit se renseigner sur le sujet dont il est question. En toute logique, il basera ses recherches en ce sens, et utilisera plusieurs sources ou autres contenus afin de fournir un travail complet et fiable.
Dans le cas où vous ne renseignez aucune source de référence, votre rédacteur sera donc libre de choisir celles qu’il veut. Mais s’agit-il vraiment des sources pour lesquelles vous auriez opté ? N’oubliez pas qu’un moteur de recherches fournit des millions de résultats pour la moindre requête.
Par conséquent, spécifier quelques sources de références dans votre briefing est le meilleur moyen d’être sûr que le rédacteur se base sur des informations fiables, de qualité, et approuvées par vos soins. Communiquer vous-même les sources d’inspiration ou d’informations est la solution ultime pour que le sujet de votre texte soit correctement traité !
Enfin, si vous n’avez pas le temps de chercher et fournir des liens précis, vers des articles ou documents de votre choix, sachez que des indications peuvent aussi faire l’affaire. Il vous suffit d’énumérer quelques-uns de vos sites préférés, ou de préciser le genre que vous attendez. Par exemple, on peut lire dans certains briefs : « Merci d’éviter des sites tels que Wikipedia ou Doctissimo, et de privilégier des sources fiables comme Le Monde. »
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